Fabrique Citoyenne des Mobilités

Ma principale motivation était de sortir de ma zone de confort pour me lancer un défi personnel. Je voulais découvrir de nouvelles cultures, rencontrer des personnes inspirantes et, surtout, renforcer ma confiance en moi et mon autonomie. J'avais également l'ambition d'améliorer mon anglais.

Avant mon départ, j'avais plusieurs attentes liées à ma situation personnelle. Je me trouvais un peu perdue dans ma vie professionnelle, étant en pause dans mes études, et je cherchais à me recentrer et à prendre du recul. Je voulais avant tout gagner en confiance en moi, me sortir de ma zone de confort et me prouver que je pouvais relever un défi. J'avais aussi l'envie de changer d'environnement, d'être entourée de nouvelles personnes et de découvrir une culture différente. Ce volontariat m'a permis de réaliser quelque chose que j'avais toujours voulu faire : partir à l'étranger, mais que je n'avais jamais osé entreprendre auparavant.

Pour me préparer, je me suis renseignée en profondeur sur l'association qui allait m'accueillir, ainsi que sur l'Irlande et sa culture. J'ai également bénéficié de la formation pré-départ organisée par ma structure d'envoi, ce qui m'a permise de mieux comprendre les enjeux du volontariat et d'être prête sur le plan logistique et émotionnel.

Avant mon départ, j'avais quelques appréhensions, notamment par rapport à la barrière de la langue. Bien que j'aie un niveau d'anglais correct, j'étais surtout à l'aise à l'écrit et en compréhension, mais moins à l'oral. J'avais aussi peur de ne pas réussir à me faire comprendre dans un environnement de travail en anglais. En plus, je m'inquiétais de ne pas trouver ma place dans ce nouvel environnement et de ne pas réussir à m'adapter

Je ne pourrais pas dire précisément en combien de temps je me suis adaptée, car cela s’est fait progressivement. Au début, il y a eu une période d’ajustement, surtout pour comprendre les codes sociaux et m’intégrer dans mon environnement. Mais au fil des semaines, j’ai commencé à me sentir de plus en plus à l’aise, à rencontrer des gens et à m’habituer à la culture locale. En somme, l’adaptation a été un processus continu, qui a pris plusieurs semaines, mais que je dirais aujourd’hui réussi.

En tant que personne timide et introvertie, l'une des principales difficultés a été d'aller vers les autres et de m'ouvrir dans un environnement nouveau. Cependant, c’est justement l’une des raisons pour lesquelles j'ai décidé de partir : je savais que cette expérience serait un véritable défi pour moi et qu'elle m'aiderait à me dépasser. Même si cela a été difficile au début, j'ai fini par apprécier cette opportunité de sortir de ma zone de confort et de gagner en confiance en moi.

C’est mon association d’accueil qui s’est occupée de la recherche de mon logement

En ville, se déplacer était assez facile grâce aux bus et au train. Cependant, vivant dans un endroit un peu plus excentré, sans accès direct aux transports en commun, cela rendait parfois mes déplacements un peu plus compliqués. Il fallait bien organiser mes trajets à l’avance, surtout si je devais me rendre dans des endroits plus éloignés

La bière

Les pubs irlandais sont incontournables (pour les majeurs), non seulement pour leur ambiance conviviale, mais aussi pour découvrir la culture locale

Le coût de la vie en Irlande est généralement plus élevé qu’en France, surtout en ce qui concerne le logement et la nourriture. Les transports en commun sont relativement abordables, mais peuvent être limités dans les zones rurales. Il est donc important de se préparer financièrement avant de partir, surtout si l'on vit dans une grande ville ou dans une zone plus isolée.

Je pense que cette expérience de mobilité a un impact très positif sur l'insertion professionnelle. En vivant à l'étranger, on découvre non seulement une nouvelle culture, mais aussi de nouvelles manières de travailler et d’interagir avec des personnes de divers horizons. Cela permet d’acquérir des compétences transversales, comme l’adaptabilité, la gestion de projets, et la communication interculturelle. Cette expérience peut aussi éclaircir les idées sur de futurs projets professionnels et ouvrir des opportunités intéressantes.

Je pense que j’ai effectivement changé, même si ce n’est pas une transformation radicale, étant donné que mon séjour n’a duré que 4 mois. Toutefois, je sens que j’ai gagné en confiance, particulièrement en moi-même et en mes capacités. Je suis devenue plus à l’aise pour aller vers les autres, ce qui n’était pas évident avant mon départ. De plus, mon niveau d’anglais s’est beaucoup amélioré, et je me sens maintenant beaucoup plus à l’aise pour communiquer dans cette langue.

Ce qui me manque le plus, c'est la dynamique de notre petite équipe. Nous étions proches et nous nous entendions vraiment bien. Le fait d'être constamment entourée de personnes avec qui échanger, apprendre et partager a été une expérience très enrichissante. En particulier, le fait de parler anglais au quotidien m'a permis de progresser rapidement, et c'est une des choses qui m'a manqué après mon retour.

Oui, j’aimerais repartir à l’aventure. L’un de mes objectifs initiaux était de voir si je pouvais partir seule dans un autre pays, et cela s’est très bien passé, même si j’étais soutenue par ma structure en France. Mon prochain défi serait de partir dans un pays complètement seule, sans le même cadre de soutien, pour m’immerger totalement et tester mes capacités à m’adapter et à évoluer de manière plus autonome

Partir à l’étranger est une belle opportunité d'apprendre, alors il faut être ouvert, curieux et prêt à rencontrer de nouvelles personnes et à découvrir de nouvelles cultures.