De Septembre 2015/Janvier 2016 à l' Institute of technology Tallaght (Dublin 24), j'étais en séjour Erasmus + dans le cadre de mes études en licence d’anglais durant la dernière année de licence dans le département European Studies. Il y avait des cours de littérature, de cinéma, de langues.
Je m'étais alors impliquée dans deux associations une pour les étudiants internationaux et l'association LGBT du campus. J'ai participé à beaucoup d'événements et donner des coups de main pour gérer l'organisation etc.
Erasmus +
Réussir à prendre encore plus mon indépendance et découvrir ce qu’il se trouvait en dehors d’une région dans laquelle j’habitais depuis seulement 3 ans, après avoir quitté ma région d’origine. Il semblerait que j’avais ce cliché de besoin d’évasion, et cette obligation de partir à l’étranger pour pouvoir prétendre intégrer le master de traduction. Et l'Irlande a toujours fait parti de mes envies de voyage sur ma "bucket list".
J'avais tellement peur de partir que je me faisais les pires scénarios dans la tête, mais petit à petit je me suis vite rendue compte que mes craintes étaient infondées et que j'ai rencontré des personnes toutes plus adorables les unes que les autres.
-Prêt étudiant.
-Valise pleine de « au cas où » qui implique des frais en plus à l'aéroport.
-Carte européenne d'assurance maladie
-Beaucoup de stress
Comment gérer si les gens ne me comprenaient pas, gérer aussi les problèmes administratifs et de communication entre ma fac et celle d’accueil, réussir à trouver des équivalents pour prendre soin de mes problèmes de santé. ET SURTOUT la crainte de ne pas trouver de logement dans mes moyens.
Je dirais minimum 1 mois avant de commencer à remarquer des changements dans mes ancienns habitudes que je ne pouvais pas vraiment avoir ici.
Les difficultés principales étaient je dirais ma timidité, peur de l’inconnu, d’être loin de mes points de repères et mon manque de confiance en moi pour gérer de plus en plus les choses par moi-même.
L’anecdote sur comment j’ai trouvé mon logement je la trouve drôle maintenant mais à l’époque cela m’avait vraiment beaucoup stressé. J’étais au départ partie pour être en colocation avec quelqu’un de ma licence chez un habitant, mais en arrivant il s'avérait qu'il n'y avait plus de place pour moi mais qu'il tolérait que je reste quelques jours le temps que je trouve un autre port d'attache moyennement paiement. Je me suis très vite rendu compte que la cohabitation allait être compliquée que c'était une salle de bain pour 5, et que je n'avais le droit de recevoir personne alors qu'ils faisaient souvent des soirées. Je m'étais alors rapprochée du bureau des étudiants local et on m'a très vite aidé à trouver un logement, car ils avaient un listing à proposer aux nouveaux arrivants.
Oui il y avait beaucoup de transports ligne de bus, tram (Luas), même des lignes de nuit, beaucoup de bus pour aller à l'extérieur et découvrir d'autres parties de l'Irlande.
Comme ça de tête il me revient la bière telle que la Guinness et la Smithwicks, le Irish Stew, beaucoup de plats avec des pommes de terre et l'influence anglo-saxonne avec les Fish and Chips etc
L'un de mes endroits préféré était le Merchant's arch avec des concerts de musique irlandaise presque tous les soirs, de la bonne nourriture, du personnel très jovial. L'ambiance des pub en général.
Je dirais nettement plus élevé qu’en France, même si la devise en République d’Irlande est l’euro ce qui évite déjà le taux de change.
Mon lendemain de nouvel an, comme beaucoup de gens j’avais un peu bu, et le réveil fût un peu difficile, la veille la personne chez qui je logeait et sa fille avaient fait un repas mexicain, avec des vrais piments. Au petit-déjeuner, Ann m'a alors fait prendre du piment en me disant que effectivement je devais avoir eu une longue soirée et que le piment était bon pour expulser les toxines. Je me suis donc retrouvée à pleurer et à avoir des gouttes de sueur et à avoir très chaud. Et à partir en crise de fou rire avec Ann et Niamh.
Oui, effectivement je pense avoir changé après ce séjour, j’ai maintenant plus confiance en moi quand je parle anglais, j’arrive mieux à communiquer de façon générale et à me débrouiller à l'étranger, à trouver les informations dont j'ai besoin et à m'habituer à d'autres modes de vie.
Je pense que ce qui me manque le plus c’est mentalité des Irlandais que je côtoyais chaque jour, ma famille d’accueil chez qui je logeais, la possibilité de se perdre dans une autre culture qui me fait rêver depuis toute petite et les paysages à couper le souffle. Cet environnement qui m’a beaucoup aidé mentalement à gérer des problèmes.
L’investissement dans le milieu associatif, comme la Erasmus Student Society et la Rainbow Society qui comme son nom l’indique était l’association LGBTI de l’équivalent d’un IUT dans lequel j’étais.
Je me sentais incluse dans la vie du campus, on était pas noyés dans la masse, ça faisait beaucoup plus convivial.
Oui, que ça soit pour accompagner des gens ou pour sans cesse en apprendre plus et avoir accès à des cours qu'on a pas la chance d'avoir en France, faire de nouvelles rencontres, pouvoir visiter les gens dans leur pays d'origine.
Ne pas hésiter à se rapprocher des associations, d’autres jeunes déjà partis, oser poser toutes les questions. Tenter de ne pas s’isoler.
Regarder des séries en VO avec l'accent britannique, ne pas avoir honte d'encore utiliser des guides de conversation, aller à des café de langues avant le départ pour se familiariser avec la langue.